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L’idéal de beauté masculin est imperméable aux modes. Si le nu est féminin est omniprésent dans l’art jusqu’à saturer notre imaginaire, le nu masculin reste timide tout en étant un canon immuable dans l’art. Parce que le corps de l’homme est un support de représentation symbolique, osons le nu masculin dans l’art, au fil du temps ; osons autant le nude (nu) que le naked (déshabillé) en anglais.

28 Feb

Jean-Baptiste Carpeaux : le Pêcheur à la coquille

Publié par Romain  - Catégories :  #19ème

Jean-Baptiste Carpeaux : le Pêcheur à la coquille

Jean-Baptiste Carpeaux (1827 – 1875) est un sculpteur, peintre et dessinateur français.

Jean-Baptiste Carpeaux grandit dans une famille modeste d'ouvriers à Valenciennes. Il aime dessiner et souhaite faire des études de sculpture contre la volonté de son père. À l'Académie de la ville, il suit des cours de sculpture ainsi que d'architecture. Arrivé à Paris en 1838 avec sa famille, il reçoit une première formation de dessin et de modelage à la Petite École.

En 1844, il entre à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de François Rude, figure du romantisme. Les sujets tirés de la mythologie et de l'histoire antiques ou des Saintes Écritures ne l'inspirent guère : après plusieurs tentatives infructueuses, il choisit de quitter l'enseignement de Rude pour celui du sculpteur Francisque Duret, professeur à l'École des beaux-arts, qui lui promet le succès en deux ans.

En septembre 1854, il remporte le prix de Rome avec son Hector implorant les dieux en faveur de son fils Astyanax. Son arrivée dans la capitale italienne est différée d'un an, l'artiste devant achever plusieurs commandes. Il s'installe à la villa Médicis en janvier 1856 et étudie les grands maîtres : Raphaël, Michel-Ange. Il voyage en Italie où il puise son goût pour le mouvement et la spontanéité. De son séjour italien, il sculpte le Pêcheur à la coquille.

Jean-Baptiste Carpeaux : le Pêcheur à la coquille
Jean-Baptiste Carpeaux : le Pêcheur à la coquille
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L’idéal de beauté masculin est imperméable aux modes. Si le nu est féminin est omniprésent dans l’art jusqu’à saturer notre imaginaire, le nu masculin reste timide tout en étant un canon immuable dans l’art. Parce que le corps de l’homme est un support de représentation symbolique, osons le nu masculin dans l’art, au fil du temps ; osons autant le nude (nu) que le naked (déshabillé) en anglais.