Léo Maximus, l'homme qui reforme la réalité
Léo Maximus est un artiste né à Paris en 1975 qui dessine depuis l’enfance. Il a étudié le dessin, la graphisme, le design de mode et le design textile.
Après avoir travaillé pour la Haute Couture, Leo pensait qu’il n’était pas fait pour le travail. Il quitte le dessin pour faire carrière dans le divertissement et le show-business. Il devient coach artistique.
Il y a quelques années, Léo a repris ses brosses et ne les a plus jamais laissées. Hésitant d’abord, il a été rapidement encouragé à continuer. Plus il travaille sur sa technique, plus sa soif d’excellence s’accroît. Aujourd’hui, il vit à Pigalle, à côté du célèbre Moulin Rouge. C’est un bourreau de travail qui améliore sans cesse sa touche. A la demande, il réalise des portraits de particuliers, des dessins de billets pour les célèbres cabarets parisiens ou ailleurs.
Il est souvent demandé par la communauté artistique, chanteurs, danseurs, musiciens, transformistes. Il est très proche du burlesque et des nuits parisiennes. De grands artistes comme les photographes Pierre et Gilles ou l’ancien chanteur vedette français des années 80 Desirless, demandent à Léo ses services. Il impressionne les collectionneurs d’art américains.
Il souffre de ne pas pouvoir répondre à toutes les demandes. Il aimerait tout faire. Mais il a aussi besoin de créer pour lui-même des œuvres personnelles. Son univers s’inspire des mondes passés, de ses souvenirs d’enfant, des contes de ses grands-parents italiens. Il s’inspire de nombreux supports, comme un passé glorieux, des cartes postales anciennes, des affiches anciennes, des films, des chansons.
Il travaille dur pour donner du charme à la nudité masculine d’une manière ancienne et distinguée. Léo préfère l’élégance à la vulgarité, le raffinement à la banalité, la suggestion au brut. Il a un caractère fort et déterminé mais son travail déborde de douceur, de délicatesse et de sensualité, autant qu’un doux baiser donné à l’ombre d’un arbre populaire.
Dans ses premières illustrations, il a utilisé un format rectangulaire avec des ombres fortes et une calligraphie audacieuse qui combinait le sentiment de la publicité vintage avec l’érotisme . Puis il a utilisé un format circulaire dans ses compositions appelées « tondo ». Ce format, populaire pendant la Renaissance, était traditionnellement utilisé pour les scènes religieuses dans les peintures et les reliefs. Avec cette manière de créer, il adoucit ses couleurs et ses tons pour produire un effet plus classique.
Son univers a toujours été l’illustration. Les mangas et les dessins l’ont beaucoup inspiré. Il aimait les couleurs vives. Il fallait que ce soit pétillant et flashy ! Puis il s’est adouci. Ses messages sont plus intellectuels. Il pense davantage en termes de concept. Il essaie d’apporter un peu de noblesse à son travail.
Pour ses nus il utilise des photos qu’il reçoit ou qu’il prend lui-même. Il les réinterprète très librement. Quand il les dessine, il change toujours la lumière, la composition des corps, les expressions faciales, les couleurs etc. Il aime dire qu’il reforme la réalité.