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L’idéal de beauté masculin est imperméable aux modes. Si le nu est féminin est omniprésent dans l’art jusqu’à saturer notre imaginaire, le nu masculin reste timide tout en étant un canon immuable dans l’art. Parce que le corps de l’homme est un support de représentation symbolique, osons le nu masculin dans l’art, au fil du temps ; osons autant le nude (nu) que le naked (déshabillé) en anglais.

14 Apr

Ernest Hébert

Publié par Romain  - Catégories :  #19ème

Ernest Hebert - esclave dormant sous le porche du temple - 1842

Ernest Hebert - esclave dormant sous le porche du temple - 1842

Antoine-Auguste-Ernest Hébert (1817 – 1908) est un peintre français.

Dauphinois d'origine, cousin de Stendhal, Ernest Hébert se forme seul à la peinture, recevant les conseils de Benjamin Rolland, de David d'Angers et de Paul Delaroche. En 1839, il entre à l'École des beaux-arts de Paris et il reçoit le prix de Rome en peinture, à la suite de quoi il s'installe à Rome. Il peint essentiellement la campagne romaine avec beaucoup de luminosité. À son retour en France, il devient un peintre renommé du Second Empire. Peintre brillant, il exécute de nombreux portraits et bâtit une grande partie de son œuvre en puisant dans les souvenirs de ses séjours italiens par des tableaux proches du symbolisme.

Il est pensionnaire de la villa Médicis de 1840 à 1844, puis directeur de l'Académie de France à Rome de 1867 à 1872 et de 1885 à 1890. Il est nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris de 1882 à 1885.

Ernest Hébert - esclave près d'un tombeau dans la campagne romaine - 1841

Ernest Hébert - esclave près d'un tombeau dans la campagne romaine - 1841

Antoine-Auguste-Ernest Hébert - académie d'homme

Antoine-Auguste-Ernest Hébert - académie d'homme

Ernest Hebert - académie de jeune homme

Ernest Hebert - académie de jeune homme

Ernest Hebert comme de nombreux peintres servit également de modèle à des amis. Ainsi Pierre-Jean David a réalisé un très beau nu de Ernest Hebert.

Pierre-Jean David - Ernest Hébert comme modèle de nu

Pierre-Jean David - Ernest Hébert comme modèle de nu

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À propos

L’idéal de beauté masculin est imperméable aux modes. Si le nu est féminin est omniprésent dans l’art jusqu’à saturer notre imaginaire, le nu masculin reste timide tout en étant un canon immuable dans l’art. Parce que le corps de l’homme est un support de représentation symbolique, osons le nu masculin dans l’art, au fil du temps ; osons autant le nude (nu) que le naked (déshabillé) en anglais.