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L’idéal de beauté masculin est imperméable aux modes. Si le nu est féminin est omniprésent dans l’art jusqu’à saturer notre imaginaire, le nu masculin reste timide tout en étant un canon immuable dans l’art. Parce que le corps de l’homme est un support de représentation symbolique, osons le nu masculin dans l’art, au fil du temps ; osons autant le nude (nu) que le naked (déshabillé) en anglais.

16 Apr

Henry de Montherlant - Les olympiques

Publié par Romain  - Catégories :  #20ème siècle

Henry de Montherlant - Les olympiques

Henry de Montherlant (1895-1972) fut romancier, dramaturge, essayiste et poète. Il était membre de l’Académie française et peut être considéré comme un des plus grands écrivains du XXe siècle, à l’égal d’un Proust ou d’un Céline.

Sous le titre Les Olympiques sont réunis deux textes publiés - en 1924 : Le paradis à l'ombre des épées et Les onze devant la porte dorée. Le paradis, c'est le stade, véritable pierre de touche des êtres : dans l'effort s'impose la seule hiérarchie de la valeur personnelle - les distinctions de classe ou de fortune ne comptent pas sur la cendrée. Le sport ne va pas sans cruauté, comme le démontre l'âpre épisode de Mademoiselle de Plémeur, championne du « trois cents », mais sa dureté même fait sa noblesse.

Le plus bel exemple de la valeur des jeux du stade, c'est le héros du Paradis et des Onze qui le donne: Jacques Peyrony, le jeune garçon passionné de « l'assoce ».

De sa plume nerveuse, « en forme » comme l'athlète, Henry de Montherlant passe des scènes de genre à des poèmes en prose.

Les Olympiques sont un hommage à l'humanisme du sport en même temps qu'une des œuvres les plus caractéristiques de Montherlant. Paul Souday écrivit, à leur publication, qu' « elles ouvraient grandes les fenêtres de la chambre où venait de mourir PROUST ».

Avec Les Olympiques en 1924, il évoque « les heures de poésie que le sport nous fit vivre, dans la grâce — la beauté parfois — des visages et des corps de jeunesse, dans la nature et dans la sympathie »

Henry de Montherlant - Les olympiques
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L’idéal de beauté masculin est imperméable aux modes. Si le nu est féminin est omniprésent dans l’art jusqu’à saturer notre imaginaire, le nu masculin reste timide tout en étant un canon immuable dans l’art. Parce que le corps de l’homme est un support de représentation symbolique, osons le nu masculin dans l’art, au fil du temps ; osons autant le nude (nu) que le naked (déshabillé) en anglais.