La lutte
La lutte
Dans les compétitions panhelléniques, comme les Jeux Olympiques, les Grecs de l'Antiquité livraient trois sortes de combat : la lutte, le pugilat et le pancrace.
Les épreuves de lutte se déroulaient dans un espace non délimité et sans distinction entre les catégories de poids ; les lutteurs étaient donc le plus souvent massifs. Si les poids lourds semblaient avantagés, le fait d'être plus léger conférait à l'adversaire souplesse et rapidité de réaction.
Comme dans la lutte contemporaine, un athlète devait renverser son adversaire sur le sol ; la hanche, l'épaule, les fesses ou le dos devaient nettement toucher le sol lorsqu'il tombait. Pour gagner le match, il fallait faire tomber son adversaire trois fois. On avait le droit de casser les doigts de son concurrent.
La lutte se nomme pali en grec, ce qui a donné palestre pour l'installation sportive où cette activité se pratique. A la lutte, l'affrontement est un duel. Les couples d'adversaires sont déterminés par le tirage au sort. Les adversaires combattent nus, le corps enduit d'huile afin de donner le moins de prise possible. Les concurrents cherchent à se saisir les poignets, les coudes, le cou ou bien à s'enlacer par la taille. Les coups de tête sont autorisés mais les coups de poings sont interdits.