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L’idéal de beauté masculin est imperméable aux modes. Si le nu féminin est omniprésent dans l’art jusqu’à saturer notre imaginaire, le nu masculin reste timide, tout en étant un canon culturel immuable. Parce que le corps de l’homme est un support de représentation symbolique, osons le nu masculin dans l’art, au fil du temps ; osons autant le nude (nu) que le naked (déshabillé) en anglais.

08 Feb

Giulio Aristide Sartorio le symbolisme italien

Publié par Romain  - Catégories :  #19ème, #20ème siècle

Giulio Aristide Sartorio - Diane d'Ephèse et les esclaves - 1899

Giulio Aristide Sartorio - Diane d'Ephèse et les esclaves - 1899

Giulio Aristide Sartorio (1860 – 1932) est un peintre et réalisateur italien. Originaire d’une famille d’artiste romaine, Giulio Sartorio a été formé à « all’Accademia di belle arti di Roma », débutant la peinture dans le genre réalisme, il évolue dès les années 1885 vers une manière décorative et poétique, proche des pré-raphaélites anglais. Il fonde alors avec le peintre Nino Costa l’association « Dans Libertas d’art » en 1886.
En 1889, il participe à l’Exposition Universelle de Paris, et y obtient une médaille d’or. En 1907, il présente une frise monumentale, véritable cycle décoratif, destiné à orné « La Sala del Lazio » de la Biennale de Venise. En 1915, il devient professeur à « all’Accademia di Belle Arti di Roma ».
Sartorio est un artiste qui a énormément voyagé, en Italie, Allemagne, en Egypte, Syrie, Palestine et en Argentine. Il s’attache pleinement au symbolisme international, mouvement qui se déploie à la fin du XIXe, et qui consiste à rechercher par la peinture la représentation d’une surnaturalité. Il est sensible à toute les formes de modernité, ayant produit et réalisé trois films entre 1918 et 1923.
De son vivant il a exposé dans des expositions universelles et dans des galeries, puis dans des institutions italiennes, notamment au Palazzo Montecitorio et au Chiostro del Bramante, à Rome.
 

Giulio Aristide Sartorio - abysses verts - 1893
Giulio Aristide Sartorio - abysses verts - 1893

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Giulio Aristide Sartorio - Fede - 1904

Giulio Aristide Sartorio - Fede - 1904

Giulio Aristide Sartorio - la Gorgone et les héros - 1899

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Giulio Aristide Sartorio - amour - cycle de la vie humaine

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Giulio Aristide Sartorio - lumière - cycle de la vie humaine

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Giulio Aristide Sartorio - ténèbres - cycle de la vie humaine

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Giulio Aristide Sartorio - la mort - cycle de la vie humaine

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Giulio Aristide Sartorio - évènement d'art et de culture

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Giulio Aristide Sartorio le symbolisme italien
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Giulio Aristide Sartorio - ex libris carte pour Gabriel d'Annunzio

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Giulio Aristide Sartorio - le miracle de la science

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Giulio Aristide Sartorio - Eros

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Giulio Aristide Sartorio - sirène

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Giulio Aristide Sartorio le symbolisme italien
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L’idéal de beauté masculin est imperméable aux modes. Si le nu féminin est omniprésent dans l’art jusqu’à saturer notre imaginaire, le nu masculin reste timide, tout en étant un canon culturel immuable. Parce que le corps de l’homme est un support de représentation symbolique, osons le nu masculin dans l’art, au fil du temps ; osons autant le nude (nu) que le naked (déshabillé) en anglais.