David Van Der Linden : le nu et l'histoire de nos vies
David van der Linden est né en 1968 dans le sud des Pays-Bas. Il a étudié l'art à l'Académie classique des arts de Groningue. Pendant ses études, il a obtenu une bourse pour Saint-Pétersbourg, où il a étudié à l'Académie impériale des arts, dans l'atelier Repin. Après l'obtention de son diplôme en 2019, ses peintures ont toutes été vendues, ce qui constitue un bon début pour lui en tant qu'artiste. Dès la première année, avant que l’épidémie de Covid n’empêche les expositions d’art, son travail a été présenté à la "The Affordable Art Fair" à Amsterdam. Puis publié en 2020 et 2021 dans "Your Daily Male Calendar".
Depuis 2017 il est propriétaire d’une galerie d’art à Nuenen, la Galerie Bonnard. Il y créé des expositions avec environ 80 artistes d’ici et d’ailleurs.
Ses peintures sont vendues dans le monde entier et font partie de collections aux États-Unis, en Australie, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Belgique.
Jeune il avait une grande admiration pour les « gens qui savaient peindre ». Il n’a pas fait d’école d’art, mais d’abord étudié le travail social puis la psychologie et plus tard. Ce n’est qu’après la mort de sa mère qu’il a fait l’école normale.
Dans ses peintures il veut montrer la beauté de la jeunesse, être capable d’être décomplexé, pur et honnête dans mon travail. Le toucher d’un corps puissant et fort est certainement aussi une source d’inspiration pour moi.
Cela a certainement à voir avec sa propre histoire puisque jusqu’à l’âge de 35 ans, il était principalement impliqué dans le sport de haut niveau, en organisant des compétitions comme des marathons. Sa vie s’est déroulée en grande partie au milieu d’autres athlètes sur et autour de la piste d’athlétisme.
Les jeunes mannequins racontent également une histoire qui l’inspire et le stimule.
Pour lui, la nudité est synonyme d’être soi-même et d’oser se montrer. Il lui a fallu du temps avant d’en arriver là ! « Quand nous sommes nus, nous ne pouvons pas et n’avons pas à cacher quoi que ce soit, mais nous racontons l’histoire de nos vies. Cette ouverture d’esprit devient plus difficile à montrer à mesure que les gens vieillissent. »