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L’idéal de beauté masculin est imperméable aux modes. Si le nu est féminin est omniprésent dans l’art jusqu’à saturer notre imaginaire, le nu masculin reste timide tout en étant un canon immuable dans l’art. Parce que le corps de l’homme est un support de représentation symbolique, osons le nu masculin dans l’art, au fil du temps ; osons autant le nude (nu) que le naked (déshabillé) en anglais.

15 Jan

Le pugilat

Publié par Romain  - Catégories :  #Antiquité

Le pugilat
Le pugilat
Le pugilat

Le pugiliste est en Grèce Antique un athlète pratiquant le pugilat, l’ancêtre de la boxe.

Le pugilat est un sport ancêtre de la boxe anglaise, avec son usage exclusif des poings. A contrario des sports de lutte, c'est un affrontement à distance. Par extension, on nomme pugilat, en Occident, toute technique de combat pieds-poings, par opposition aux disciplines de corps à corps (lutte).

On a retrouvé des représentations de combat à mains nues remontant à la civilisation sumérienne du IIIe millénaire av. J.-C. L'Iliade d'Homère mentionne un combat de pugilat qui se serait déroulé vers 1100 av. J.-C. durant le siège de Troie.

Le pugilat était, avec le pancrace et la lutte, l'un des trois arts martiaux pratiqués durant les Jeux olympiques antiques à partir de la 23e olympiade (688 av. J.-C).

Les combats étaient très violents. Pour ne pas se fracturer les doigts, les pugilistes protégeaient leurs poings de himantes ou cestes, c'est-à-dire des lanières de cuir, qui ne protégeaient en revanche pas leur cible contre les coupures (comme nos gants de boxe modernes). En témoigne encore le pugiliste des Thermes, une statue en bronze qui représente un athlète après le combat, les oreilles coupées, le visage et les mains couverts de blessures. Sous sa forme romaine, le pugilat sera l'une des plus anciennes disciplines des jeux de combat dans l’amphithéâtre, avant l'apparition des combats de gladiateurs.

Comme aujourd’hui, le pugiliste utilisait des haltères pour sa préparation physique.

Contrairement à la boxe moderne, il n'y avait pas de catégories de poids. Le combat n'était pas séparé en rounds. Il ne pouvait s'achever que sur abandon ou sur KO, la mort d'un des participants étant un événement très rare. Si la rencontre était trop longue, on utilisait une procédure particulière, appelée le climax, pour départager les adversaires : à tour de rôle, chacun des deux combattants assénait un coup à son adversaire, qui n'avait pas le droit de le parer, ni même de bouger ; un jet de pièce déterminait le premier combattant à frapper, qui était vu comme le favori des dieux.

Le pugilat
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Le pugilat est interdit en 392 par l'empereur Théodose Ier, en même temps que les Jeux olympiques eux-mêmes. Il réapparaît en Angleterre au XVIIe siècle, la noblesse se divertissant en pariant sur des « rencontres de pugilat » clandestines.

La boxe moderne, elle, est née au milieu du XIXe siècle, quand le marquis de Queensberry instaure un ensemble de règles, qui imposent le port des gants, définissent des catégories de poids, limitent les rounds à trois minutes, interdisent les coups sur un adversaire à terre et le combat au finish. Les combats deviennent alors plus rapides et moins brutaux, mais beaucoup plus techniques, ce qui leur permet de sortir de la clandestinité.

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L’idéal de beauté masculin est imperméable aux modes. Si le nu est féminin est omniprésent dans l’art jusqu’à saturer notre imaginaire, le nu masculin reste timide tout en étant un canon immuable dans l’art. Parce que le corps de l’homme est un support de représentation symbolique, osons le nu masculin dans l’art, au fil du temps ; osons autant le nude (nu) que le naked (déshabillé) en anglais.